samedi 20 février 2016

San Francisco




San Francisco connaît un véritable essor avec la ruée vers l'or de 1848-1849. C'est aussi à cette époque que les émigrés chinois fuyant les guerres de l'opium s'installèrent massivement en Californie.
Pour ce passage de l'histoire, je dessinais Mei Li presque inconsciemment, comme s'il fallait absolument un personnage asiatique à San Francisco... tout aussi inconsciemment je refusais de la voir bosser dans un restaurant ou une blanchisserie. À la réflexion, le Pink Parlour, c'est encore moins glorieux...


dimanche 14 février 2016

C'est du propre...

Il m'aura fallu tout ce temps pour dessiner et coloriser les premières planches du prologue.
Les voici donc...










mercredi 10 juin 2015

Du pavé dans la case...

Pour cette planche je voulais travailler le contraste entre l'entrée fracassante des intrus et le lourd silence qui plane immédiatement après l'intervention de Wyatt.
J'avais pensé que les quatre cases de portraits sans dialogue pouvaient suggérer ce moment de flottement et de tension...Mais il semble qu'elles créent plus un déséquilibre qu'un contraste avec le pavé de texte dans la bulle de Wyatt....
De bons conseils m'ont orienté vers un découpage plus subtile du monologue pour faciliter la fluidité de la lecture de cette page.



jeudi 28 mai 2015

De l'onomatopée...

Ok, ''Clop, Clop...'' c'est pas génial, mais je n'ai vraiment aucune idée du son que pourraient produire des sabots de canassons sur de la neige... et encore moins de coups de bottes sur une porte en bois...
Je ne crois pas pouvoir vivre à la campagne un jour...


Le plan en plongée est une ''réponse'' à la première case dans laquelle Jeremiah Fearnley s'adresse au Seigneur...

mardi 19 mai 2015

Think inside the box

La planche 03 met en scène des actions quasi simultanées.
La difficulté ici, est de rendre cette immédiate proximité à travers la succession des cases.


J'ai eu recours à quelques subterfuges graphiques (débordements et insert) pour que l’œil du lecteur se promène rapidement d'une vignette à l'autre sans avoir à segmenter (chronologiquement) les différents plans de cette scène.

vendredi 15 mai 2015

Lentement le matin,...

et peut être encore moins vite après.
J'ai jamais eu le coup de crayon rapide et j'ai peur que ça ne s'arrange pas vraiment avec le temps...



Je n'avais pas la première planche sous les yeux pendant que je dessinais la seconde... et je viens de constater que Jeremiah Fearnley brandissant le pistolet en bois, fait écho à son fils aîné (Gabriel) à la page précédente.
Drôle de coïncidence... Ça peut paraître redondant, mais je vais tout même garder ce découpage en prévision des scènes à venir. C'est l'idée que Gabriel soit ''un porteur de message''... bon c'est vrai, j'aurais pu également en faire un gaucher pour me vautrer un peu plus dans la métaphore...

lundi 11 mai 2015

L' "insert'', y'a que ça de vrai...

Un essai de mise en page pour la planche 02, indécision...
Gunslingers procède de nombreux allers-retours dans des passés plus ou moins proches du temps de narration...
Le problème de la représentation visuelle de ces différents sauts temporels s'est posé dès les premières ligne du scénario. Il y a grosso modo au moins deux passés racontés, 1848 (la ruée vers l'or en Californie) précédant 1860 (le soir de Noël dans la ferme des Fearnley dans le Missouri) et une période de souvenirs un peu plus récents par rapport au présent du récit. Le tout servi dans une structure non linéaire.
Mon épouse et un ami à qui ont eu la gentillesse de lire le texte (en entier), m'ont aussi gentiment mis en garde sur une confusion possible dans la chronologie de tous ces événements.
J'ai bien pensé à utiliser trois langages graphiques : un ''rendu crayonné'', qui suggérerait le côté imprécis et brouillon des mémoires d'un passé lointain, un ''rendu sépia'' pour un aspect (romantico-nostalgico- mélancolico...) suranné des évocations d'hier et la couleur pour le présent (de la narration)...dans un soucis de lisibilité.

En réfléchissant à la planche 02 et à son éventuelle colorisation, je n'arrive pas à m'enlever de la tête l'idée que ça paraîtra sans doute très maniéré, pompeux et certainement un peu trop ''recherché'' pour un western qui se voudrait vrai (nature, brut, sauvage et spontané)...


... Je pense que l'utilisation d'un ''insert'' par exemple, peut être une alternative plus subtile et plus discrète pour suggérer les glissements temporels d'une case à l'autre. Un dispositif qui pourrait être approprié pour ne pas avoir recours à des traitement graphiques ostensiblement différents (et un peu trop précieux). 
À suivre...